US urged to establish nationwide Federal guidelines for autonomous driving. 7703





The US risks losing its leading global position in the development of self-driving cars if it allows a patchwork of varying state laws and regulations to develop, according to Håkan Samuelsson, president and chief executive of Volvo Cars.

In a speech to be delivered Thursday at a high level seminar on self-driving cars organized by Volvo Cars and the Embassy of Sweden in Washington DC, Mr Samuelsson will say the US is currently the most progressive country in the world in autonomous driving (AD), but add this position could be eroded if a national framework for regulation and testing is not developed.

“The US risks losing its leading position due to the lack of Federal guidelines for the testing and certification of autonomous vehicles,” Mr Samuelsson will say. “Europe has suffered to some extent by having a patchwork of rules and regulations. It would be a shame if the US took a similar path to Europe in this crucial area.”

Mr Samuelsson will say the absence of national Federal oversight in the US runs the risk of slowing down the development and introduction of autonomous driving technologies by making it extremely difficult for car makers to test, develop and sell AD cars.

“The absence of one set of rules means car makers cannot conduct credible tests to develop cars that meet all the different guidelines of all 50 US states,” he will say. “If we are to ensure a smooth transition to autonomous mobility then together we must create the necessary framework that will support this.”

Mr Samuelsson will address a select audience at a seminar entitled “A Future with Self Driving Cars – Is it Safe?” at the House of Sweden in Washington DC, during which he will emphasize that the introduction of self-driving cars on the world’s roads will happen more quickly than many lawmakers anticipated.

He will urge regulators to work closely with car makers to solve controversial outstanding issues such as questions over legal liability in the event that a self-driving car is involved in a crash or hacked by a criminal third party.

Mr Samuelsson will clearly state Volvo’s position on both of these contentious issues.

He will say Volvo will accept full liability whenever one if its cars is in autonomous mode, making it one of the first car makers in the world to make such a promise.

He will add that Volvo regards the hacking of a car as a criminal offense.

“We are constantly evolving defensive software to counter the risks associated with hacking a car. We do not blame Apple, or Microsoft for computer viruses or hackers,” he will say.









FR:

LES ÉTATS-UNIS INVITÉS À ÉTABLIR DES DIRECTIVES NATIONALES CONCERNANT LA CONDUITE AUTONOME.




Selon Håkan Samuelsson, Président et CEO de Volvo Cars, si les États-Unis élaborent un patchwork de différentes lois et réglementations fédérales en matière de développement des véhicules autonomes, ils risquent de perdre leur position de leader mondial dans ce secteur.

À l’occasion d’un discours donné ce jeudi lors du séminaire de haut niveau sur la conduite autonome organisé par Volvo Cars et l’Ambassade de Suède à Washington DC, Monsieur Samuelsson expliquera que les États-Unis sont actuellement le pays le plus progressiste dans le domaine des véhicules autonomes, mais que cette position pourrait être remise en question si un cadre spécifique de règles et de tests n’était pas mis en place au niveau national.

« L’absence de directives nationales concernant les tests et la certification des véhicules autonomes risque de faire perdre sa place de leader aux États-Unis », déclarera Monsieur Samuelsson. « Dans une certaine mesure, l’Europe a souffert de son méli-mélo de lois et de règles. Il serait dommage que sur un sujet aussi important, les États-Unis suivent également cette voie ».

Mr Samuelsson expliquera que le manque de supervision fédérale au niveau national engendrera un ralentissement de la conception et de l’introduction des technologies de véhicules autonomes, lesquels seront alors particulièrement difficiles à tester, à développer, et à vendre pour les constructeurs.

« L’absence de réglementations claires empêchera les constructeurs de procéder à des tests crédibles, qui leur permettraient de concevoir des véhicules adaptés à l’ensemble des différentes lois des 50 états », ajoutera-t-il. « Afin d’assurer la transition la plus douce possible vers la mobilité autonome, nous devons instaurer une structure adaptée ».

Monsieur Samuelsson s’adressera à un public spécifique dans le cadre d’un séminaire intitulé « La conduite autonome : un avenir sans danger ? »  qui se tiendra à la Maison de la Suède à Washington DC, et au cours duquel il soulignera que l’introduction des véhicules autonomes sur les routes du monde entier se déroulera bien plus tôt que les législateurs ne l’avaient prévue.  

Il les incitera à travailler étroitement avec les constructeurs afin de résoudre plusieurs questions en suspens sujettes à polémique, telles que la responsabilité légale en cas de véhicule autonome impliqué dans un accident ou piraté par une tierce personne.

Monsieur Samuelsson exprimera clairement la position de Volvo Cars sur ces questions litigieuses.
Il déclarera que Volvo acceptera l’entière responsabilité dès lors que l’un de ces véhicules sera conduit en mode autonome, devenant ainsi l’un des premiers constructeurs à engager une telle promesse.

Il ajoutera que Volvo considère le piratage comme un acte criminel.

« Nous ne cessons d’optimiser nos logiciels de défense afin de minimiser le risque de piratage de l’un de nos véhicules. Nous ne blâmons pas Apple ou Microsoft pour l’existence des virus informatiques ou des pirates »,expliquera-t-il.


Source: Volvo Cars Global Newsroom.

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